Rêve nocturne, rêve éveillé, rêverie partagée… Le rêve occupe notre vocabulaire de psychanalyste, mais comment remplit-il nos séances avec les patients ?

Quels apports à la représentabilité de l’inconscient, et plus loin à la conscience de soi et à la transformation profonde du patient le rêve nous offre-t-il ?

Objet transitionnel de représentation du moi, le rêve est aussi source d’étayage et de contenance. Bénédicte Berruyer-Lamoine, en partant des travaux de Didier Anzieu figurant le Moi-Peau comme « pellicule du rêve » enrichira notre réflexion autour de la surface d’inscription du rêver au coeur de la séance. Comment pouvons-nous penser nos séances comme toile de fond ou surface d’inscription sur lesquelles se projettent les événements internes et externes affectant nos patients ?

Nous réfléchirons en petits groupes à ce qui se « bricole » ainsi dans la relation analytique, et qui serait comme un rêve, se vivrait comme dans un rêve, c’est-à-dire qui donnerait droit au travail du rêver et sens à ses aléas… à ce qu’apporte à notre pratique du Rêve-Eveillé en séance et comment, alors, le rêve inrêvé peut advenir…