Informations complémentaires
Auteur(es)s | GUILHOT Marie-Aimée |
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Mon fils (4 ans) fait des cauchemars. Il crie, il nous appelle presque chaque nuit, il s’agrippe à sa mère quand elle veut le recoucher… Ma fille (10 ans) est très inquiète la veille d’un contrôle en classe, elle ne veut pas déjeuner avant de partir, elle a mal au cœur et mal au ventre. Ces diverses formulations, très fréquentes de la part des parents qui nous amènent leur enfant en consultation sont les manifestations incontestables d’une angoisse que l’enfant ne peut nommer.
L’adulte, lui, est davantage capable de décrire son état, de nommer « angoisse » ce qu’il ressent, de décrire les situations dans lesquelles cela se produit. Mais quand il vient nous consulter, il est tout à fait impuissant devant ces manifestations soit qu’elles lui « tombent dessus » sans prévenir, comme dans les cas d’angoisses paniques dans la rue, le métro ou autres lieux publics, soit qu’elles reviennent dans des situations bien précises. Ainsi, chaque matin avant d’aller au bureau et d’y retrouver un collègue avec lequel le patient est en conflit, l’angoisse se manifeste. Un enseignant éprouve la même angoisse, avant de faire un cours face à une classe, un peu plus agitée que les autres et susceptible de le chahuter.
Auteur(es)s | GUILHOT Marie-Aimée |
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